1) Qu’est-ce qu’un ajustement chiropratique ?

Un ajustement chiropratique est une manoeuvre de haute vélocité et de faible amplitude appliquée sur une structure hippomobile ou mal positionnée, afin de lui redonner son mouvement normal. Cette manipulation peut être faite avec les mains ou à l’aide d’instruments précis. En d’autres mots, c’est un mouvement rapide effectué sur une articulation de la colonne vertébrale ou des membres périphériques (jambes, bras, mains, pieds…) pour que ces articulations retrouvent une fonction normale. Le premier champ d’action du chiropraticien est la colonne vertébrale, car celle-ci est la protection principale de la moelle épinière, autoroute de l’information nerveuse du corps. Lorsqu’il y a un blocage (complexe de subluxation vertébrale) au niveau de la colonne vertébrale, l’information nerveuse ne peut circuler d’une manière optimale. C’est le rôle de l’ajustement chiropratique de libérer ces vertèbres et de permettre au système nerveux de faire son boulot à 100 %.

 2) Quel est le son ou le « bruit articulaire » qu’on entend quand on se fait ajuster ?

On appelle ce son une cavitation. C’est un effet de succion qui se produit dans les articulations. Dans toutes nos articulations, il y a un liquide visqueux appelé le liquide synovial. Dans ce liquide, il y a un gaz qui se dissout, c'est l'azote. Quand un chiropraticien fait un ajustement, il étire rapidement les ligaments autour de l'articulation ; ce qui a pour effet de faire diminuer la pression intra-articulaire. À ce moment, le gaz sort rapidement du liquide et c’est là que la cavitation se fait entendre. Il n’y a rien qui frotte ou qui casse. C’est juste un gaz qui est libéré.

 3) Pourquoi dois-je continuer mes soins chiropratiques si ma douleur est partie ?

Les symptômes et la douleur sont souvent la pointe de l’iceberg d'un problème de santé plus grave. Les chiropraticiens ne traitent pas seulement les douleurs. Ils tentent, dans la mesure du possible, d'aller à la cause de la problématique et ainsi de prévenir la maladie. La douleur est, trop souvent, la dernière manifestation d'un syndrome plus important. Cette douleur risque donc d'être la première chose qui va disparaître lors des traitements. Si vous arrêtez vos soins immédiatement après la disparition des symptômes, la problématique peut rester latente (sans symptôme) pendant quelque temps et se réveiller dans le futur, ce que l’on appelle une rechute.

 4) Est-ce que j’ai besoin de radiographies pour me faire traiter ?

Tout dépend du motif de consultation et de l’examen qui ont été préalablement faits. La décision de prendre des radiographies incombe à votre docteur. La décision de réaliser ou non une étude radiologique se prendra en fonction des critères suivants:     1. L'existence d'une étude radiologique récente et pertinente.     2. Éclaircir votre diagnostic.     3. Éliminer des problèmes de santé plus importants qui pourraient être présents.     4. Vérifier l’état de santé des vertèbres et des articulations. Il n'est pas nécessaire de s’inquiéter par rapport à la dose de rayons X. En radiologie osseuse, la dose est très faible et sans danger pour la santé. De plus, le gouvernement fédéral fait en sorte que les détenteurs de permis d'appareils de radiographie suivent les procédures d'usage afin de s'assurer de la qualité optimale des équipements. 

5) Si je commence des soins chiropratiques, vais-je être obligé d’en suivre toute ma vie ?

La question est très personnelle. La notion d’obligation n’est certainement pas applicable, par contre, un traitement de maintien est une façon de maintenir son système nerveux efficace et donc de maintenir une bonne santé. Les soins chiropratiques de maintien peuvent se comparer à une visite chez le dentiste. L’un s’assure que votre bouche ne contienne pas de carie, l’autre s’assure que vous n’avez pas de subluxation et que votre système nerveux fonctionne à son plein potentiel. Une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours, comme un ajustement chiropratique par mois éloigne le système nerveux de tout tracas.

6) Pourquoi un enfant en santé devrait-il consulter un chiropraticien ?

Tout d’abord, un enfant en bas âge vient de passer au travers du traumatisme physique le plus important de sa vie, l’accouchement. Plusieurs dérèglements traitables peuvent se produire à ce moment et faire vérifier son enfant rapidement devient très important. Chaque phase du développement de l’enfant apporte aussi son lot de problème et un suivi chiropratique précoce peu permettre de maximiser la croissance d’un enfant et de diminuer le risque de complication.

7) Est-ce que c’est dangereux ? Est-ce que ça fait mal ?

L’ajustement chiropratique est sans danger lorsqu’il est entrepris après un examen complet par un docteur en chiropratique. Comme dans n’importe quel traitement, il existe certaines contre-indications et votre chiropraticien saura modifier le traitement pour des conditions particulières ou, si nécessaire, vous recommander un autre professionnel de la santé. La cavitation (son articulaire) peut surprendre les patients, mais il n’y a pas de douleur d’impliquée. L’ajustement peut être un peu sensible quand il y a beaucoup d’inflammation ou de tensions musculaires dans la région à ajuster. Dans ces situations, le chiropraticien utilise des méthodes qui permettent de diminuer la douleur et rendant le traitement agréable et efficace.

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